La Partitura de Conte Medieval

Affecté au royaume de Géhenne
Dernier triste éclat du Métal
Pénètre dans les entrailles du malin
Ce gouffre avide de cloaques
Et de décombres

Dans tes yeux s’amorcent les Ténèbres
Infiltre-toi aux portes de l’Eden
La tête froide, le sang hors des veines
De mon sceptre j’ai déchiré la chair
J’ai connu le souffle du dragon
La dernière salve du passeur du Styx
Les ombres qui planent sur les carnages
Des nuits de Gigantomachie

Affecté au royaume de Géhenne
Dernier triste éclat du Métal
Pénètre dans les entrailles du malin
Ce gouffre avide de cloaques
Et de décombres

Veux-tu connaître les secrets
De la vie infinie
Ces étages inférieurs qui
Engloutissent les maudits?

Scelle de tes mains le destin des damnés
La dégénérescence de celui qui est

J’ai vu le feu qui guide vers la délivrance
Ces hommes abîmés sans âme ni cœur
Rampant sous la rognure du massacre
Pilant leurs ossements pour manger

Les flammes transfigurent
L’obscure perception du charnier
Trois doigts charitables sur la plaie
Sacre de l’archi-douleur
Les dévoreurs de lumière
Embrasement du saint trône
De l’orthodoxie
Les dévoreurs de lumières

Cavité où l’on croise les morts
Parmi les vivants
Thaumaturgie, stigmates, nécrose-occulte
Fétidité des chairs carbonisées
Disgrâce perturbée par la laideur
J’ai connu le souffle du dragon
La dernière salve du passeur du Styx
Les ombres qui planent sur les carnages des nuits de Gigantomachie

Ces corps simiesques
De martyres implorant l’immolation
Egarement brûlé par les flammes
Par-delà: La morsure du sceau

Comme moi, absous ceux du dessous
En une dernière communion avec les nécrophores
Chassons ensemble l’Antéchrist
Détruisons ces lieux de culte diabolique
Les dévoreurs de lumière